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Pollution de l'air : un programme informatique pour aider les villes à gérer leurs émissions
En collaboration avec la fondation de Bill Clinton, Microsoft travaille actuellement sur un projet de programme informatique destiné aux villes du monde entier pour lutter contre le réchauffement climatique. « Project 2 Degrees » (« Projet 2 degrés » en français) tire son nom du discours proclamé aux Nations Unies, selon lequel un réchauffement de deux degrés aurait de
En collaboration avec la fondation de Bill Clinton, Microsoft travaille actuellement sur un projet de programme informatique destiné aux villes du monde entier pour lutter contre le réchauffement climatique.
« Project 2 Degrees » (« Projet 2 degrés » en français) tire son nom du discours proclamé aux Nations Unies, selon lequel un réchauffement de deux degrés aurait des conséquences sans précédent sur le monde. Le projet a pour but d’offrir des outils permettant de mesurer les émissions de gaz à effet de serre, mais pas seulement, il permettra également de simuler des plans de réduction des gaz en analysant leurs conséquences sur le programme avant de les tenter dans la réalité.
Selon une étude de l’Ecole de Médecine du Mont Sinai, en partenariat avec l’Université de Columbia aux Etats-Unis, de plus en plus d’enfants citadins seront hospitalisés durant les 10 prochaines années à cause du réchauffement du climat. La recherche a montré une corrélation directe entre la pollution de l’air et le nombre d’enfants hospitalisés. L’étude s’est principalement portée sur la ville de New York, enregistrée comme l’une des zones les plus à risques concernant la pollution de l’air. Il a été prouvé que lorsque la concentration d’ozone augmente, les admissions d’enfants à l’hôpital pour des problèmes respiratoires augmentent simultanément. Si la concentration continue de croître à la même vitesse d’ici 2020, entre 4 et 7 % des enfants new yorkais seront hospitalisés au moins une fois pour soigner des difficultés respiratoires. L’étude montre la nécessité d’une meilleure gestion de la pollution de l’air par les grands centres urbains.
En France, la pollution dans les villes a également fait l’objet d’une recherche qui s’est principalement concentrée sur le ressenti des individus. Selon une étude réalisée par le Service de l’observation et des statistiques du Commissariat général au développement durable, la perception des risques liés à l’environnement est plus forte dans les grandes villes. Les risques environnementaux auxquels les français se sentent les plus exposés sont le réchauffement climatique et la pollution de l’air, sentiment exprimé par deux tiers des personnes sondées, devant le risque de cancer et de chômage.