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Chasseurs d’orages : tous leurs secrets !
Comment obtenir les plus beaux clichés d’éclairs et des paysages assombris par la présence d’un orage ?
Comment obtenir les plus beaux clichés d’éclairs et des paysages assombris par la présence d’un orage ?
C’est ce que nous explique Gilles Duperron, chasseur d’orages depuis 15 ans à Lyon.
Equipement et position
Selon Gilles Duperron, l’équipement de base comprend « un reflex numérique, un trépier et une télécommande qui permet d’éviter de faire bouger l’appareil sur le trépier. Lorsque je sais qu’il y a un orage, je repère les points de vue autour de chez moi et je me positionne en fonction de l’avancée des orages. Il faut ensuite trouver un point d’observation qui ne nous exposera pas trop car cela reste une activité assez risquée. Ensuite, je cherche une vue assez dégagée pour avoir plus de chance de capturer les éclairs si les orages venaient à bouger.
L’altitude est aussi importante pour avoir un éclair dans son ensemble, du point de départ jusqu’au point de chute. Par contre, je ne fais pas de photos le jour car c’est moins esthétique, c’est beaucoup plus pâle.»
Comment capturer un phénomène qui ne dure même pas une seconde ? « C’est assez simple mais il faut tout de même un peu de chance pour avoir une photo prise au bon moment. Il faut faire une mise au point manuelle de l’objectif, et surtout pas d’autofocus dans le noir ni de poses en rafales. Je met en route des poses longues. En fait, on déclenche l’appareil dans le vide et on attend. »
Paramètres météo
Le premier paramètre météo à prendre en compte est la pluie. Celle-ci peut présenter autant d’avantages que d’inconvénients, comme l’explique notre chasseur d’orages : « il y a différents types de pluies. S’il y a une averse classique, ce n’est pas très bon. Mais s’il y a un rideau de précipitations qui n’est pas encore arrivé sur nous, c’est super : l’éclair illumine ce rideau et c’est très esthétique. Attention s’il y a beaucoup de pluie, les éclairs sont plus lumineux et il faut un diaphragme plus fermé. »
Le vent peut aussi venir compliquer les choses car « si la lentille est exposée au vent, la pluie peut tomber sur l’objectif. Tout dépend de la densité des gouttes, l’effet peut être très variable.»
Les meilleures régions
« Je suis sur Lyon et la nuit dernière je suis monté en Haute-Savoie car il y a des points d’observation assez hauts là-bas. Mais j’apprécie aussi les paysages de l’Ardèche et de la Drôme, tout comme les vues désertiques du Cantal. Cela donne des ambiances assez spéciales…l’impression que le spectacle n’est que pour nous » explique Gilles Duperron.
Retrouvez tous les meilleurs clichés de Gilles Duperron sur
http://duperron.chasseur-orage.fr/index.htm
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