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Bilan climatique du mois de janvier 2010
Le mois de janvier 2010 aura été un mois froid avec un déficit de plus de 2 degrés à l’échelle de la France. Les précipitations sont déficitaires à l’exception des régions proches de la Méditerranée. La neige aura concerné de nombreuses régions de plaine avec des cumuls parfois importants. Enfin ce mois de janvier manque d’ensoleillement sur une grande partie du pays.
1. Les températures Avec une température moyenne qui présente un déficit de 2,2° par rapport à la normale, il faut remonter à 1997 pour avoir un mois de janvier aussi froid sur les régions du nord et à 1992 sur la moitié sud du pays. Les températures baissent dès le début du mois de janvier avec une vague de froid qui s’installe du 4 au 12 avec des températures particulièrement basses observées dans les régions enneigées. Le 8 janvier, un record de froid est même battu à Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne avec –20,6°. On relève aussi –16,2° à Dourdan (91), -17,5° à Melun (77), -18,1° à Blandainville (28) et -18,8° à Nangis (77). Le 11 janvier, c’est dans l’est que les températures plongent avec –13° à Luxeuil et jusque –17° à Grenoble. Les températures deviennent plus clémentes à la mi-janvier même si ce qui caractérise ce mois de janvier est l’absence de périodes de grande douceur. C’est sur la pays basque que la douceur est la plus marquée avec 18° enregistré le 19 à Biarritz mais on reste loin des 23,4° enregistré le 5 janvier 1999. Au cours de la dernière décade, les températures baissent à nouveau avec de fortes gelées observées le 27 janvier dans le nord-est : –9° à Metz (57), -10° à Givet (08) et jusque –12° à Volmunster (57). Au total, les régions situées entre le Bassin parisien et la Belgique et le centre-ouest sont les régions présentant le déficit thermique le plus important, de l’ordre de 3°. Sur les autres régions le déficit est généralement proche des 2°. A noter tout de même des valeurs proches de la normale sur la Corse qui est restée à l’écart de la vague de froid de début janvier. On d’ailleurs relevé aucun jour de gelée à Bastia et Ajaccio !
2. Les précipitations. Les précipitations de ce mois de janvier sont déficitaires sur une grande partie du pays. C’est sur les Ardennes que le déficit pluviométrique est le plus important, proche de 70%. On note également un déficit important, proche de 50 % sur les régions du centre. Sur le reste de la moitié nord, le déficit pluviométrique varie entre 20 et 40%. A noter tout de même une pluviométrie proche de la normale sur la pointe bretonne, la Beauce et le sud de la Normandie. Le déficit pluviométrique est moins important sur les régions du sud. On observe même un excédent pluviométrique sur les régions proches de la Méditerranée. C’est de la Provence à la Corse que les cumuls sont les plus importants avec 154 mm à Toulon et jusque 227 mm à Bastia, soit l’équivalent de 3 mois de précipitations sur cette région.
3. L’ensoleillement.
Peu de soleil en ce mois de janvier 2010 ! Le déficit est de l'ordre de 30% à l'échelle de la France. Il atteint même 40 à 50% des Pyrénées au centre-est, en Corse et sur les régions situées au nord de la Seine. Au contraire, certaines régions connaîssent un léger excédent d'ensoleillement. C'est le cas de la Bretagne, de la Basse-Normandie et d'une partie des Pays-de-la-Loire. Ainsi, pour ce mois de janvier, la ville de Brest (75 heures de soleil) arrive à rivaliser avec Ajaccio (77 heures de soleil) !
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