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Bilan climatique de Février 2011

Le mois de février 2011 aura été caractérisé par des températures douces,

Le mois de février 2011 aura été caractérisé par des températures douces, des précipitations déficitaires sur une grande partie du pays et un faible ensoleillement sur la moitié nord. La neige aura manqué en montagne une bonne partie du mois à basse et moyenne altitude. 1. Les températures



Avec un excédent de 1,2° à l’échelle de la France, ce mois de février apparaît comme un mois plutôt doux. C’est dans le nord-ouest que l’excédent est le plus marqué puisqu’il dépasse 2° de la Bretagne au Nord-Pas-de-Calais. Au contraire les régions de l’extrême sud-est et la Corse ont connu des températures conformes à la normales et même légèrement déficitaires à Bastia (-0,3°). Le 1er février est la journée la plus froide du mois avec des gelées parfois fortes et même une absence de dégel du centre a nord-est. A partir du 4 un net radoucissement se met en place. Les 6 et 7 février les températures s’envolent dans le sud pour atteindre 21° au pied des Pyrénées et jusqu’à 23° en Ardèche ! Même en montagne, les températures deviennent printanières avec 19,7° relevé à Chamonix, record mensuel battu…La douceur finit par gagner le nord de la France ; il n’avait jamais fait aussi doux un 11 févier à Arras et Paris avec respectivement 16,7° et 17,3° ! Cette douceur s’atténue après le 15 février. Le froid parvient même à faire une incursion sur le nord-est du pays le 23 février où l’on relève –6° à Strasbourg et –7° à Metz et Nancy.
2. Les précipitations. Elles sont déficitaires sur la plus grande partie du pays avec des cumuls particulièrement faibles sur le Languedoc (9 millimètres à Montpellier, 16 mm à Nîmes) et le nord des Alpes (20 mm à Bourg-Saint-Maurice), soit un déficit de 70%. Sur les autres régions, on observe généralement un déficit de 30 à 50%. Les régions situées au sud de la Garonne enregistrent des cumuls de précipitations qui se rapprochent de la normale. On a même un léger excédent sur le piémont pyrénéen dû aux épisodes pluvieux actifs en dernière décade. Enfin, le Var et les Alpes-Maritimes se démarquent avec un excédent pluviométrique de 30 à 50%. Celui-ci résulte d’une période de temps perturbé qui s’est marquée par de fortes précipitations à caractère orageux entre le 14 et le 17 février.En montagne, il faut attendre la mi février pour vois tomber quelques chutes de neige sur nos massifs dont le déficit d’enneigement est important à basse et moyenne altitude. Le sud des Alpes et les Pyrénées connaissent parfois des chutes de neige conséquentes. Les autres massifs sont beaucoup moins bien servis… 3. L’ensoleillement On observe un ensoleillement déficitaire de l’ordre de 18% à l’échelle de la France. C’est au nord de la Loire que le déficit d’ensoleillement est le plus important. Il atteint jusqu’à 50% en région parisienne qui aura connu un hiver particulièrement gris cette année. Seuls le golfe du Lion et la Corse ont un ensoleillement conforme à la saison avec même un excédent qui s’élève à 15% sur la région bastiaise. La côte d’azur est moins bien servie avec un déficit d’ensoleillement de l’ordre de 15 à 20%.


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