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Intempéries et assurances : quelles garanties ?
Suite aux intempéries survenues depuis le week-end dernier dans le Sud, certains d’entre vous doivent maintenant contacter leur assurance. A partir de quel niveau les dégâts sont-ils pris en compte ? Il faut savoir que les dommages causés par les événements climatiques rentrent dans la catégorie « dommages aux biens » pour les assurances multirisques habitation, entreprise et automobile. Le code des assurances explique que « les contrats d’assurance garantissant les dommages d’incendie ou tous autres dommages à des biens situés en France, ainsi que les dommages aux corps de véhicules terrestres à moteur, ouvrent droit à la garantie de l’assuré contre les effets du vent dû aux tempêtes, ouragans et cyclones, sur les biens faisant l’objet de tels contrats ». Les inondations : un cas particulier La garantie « tempête et autres évènements climatiques » (comprise dans les « dommages aux biens ») couvre les effets du vent ainsi que les dégâts des eaux (pluie, neige et grêle). Dans le cadre d’inondations, la mairie peut faire une demande d’état de « catastrophe naturelle » auprès de la préfecture, condition nécessaire pour bénéficier d’une indemnisation dans ce cas précis. Il est courant de ne pas trouver de garantie "inondation" dans un contrat ou certaines catégories de dégâts des eaux. Les effets de la marée ne sont, par exemple, jamais pris en compte par les assureurs. Le vent, une question de force… Les dégâts dus aux rafales de vents font l’objet d’une précision concernant la vitesse : si les coups de vent « enregistrés ou estimés sur la zone sinistrée ont atteint ou dépassé 145km/h de moyenne sur dix minutes ou 215 km/h en rafales », le sinistre relève alors de la garantie « catastrophe naturelle ». Cependant, c’est au gouvernement de décréter ou non l’état de « catastrophe naturelle » pour activer cette garantie. La foudre : souvent une option Les dégâts causés par la foudre peuvent être couverts dans la garantie « incendie », « explosion » ou encore « dommages électriques » selon ses dommages. Cette dernière catégorie n’est souvent pas présente dans les contrats de base, mais doit être souscrite en option. Quels que soient vos dégâts, la priorité est de contacter le jour même, ou au plus tard le lendemain, votre assureur afin d’engager la procédure sans perdre de temps. Pour toute demande de certificats officiels d’intempéries, rapports et devis, cliquez ici. Retrouvez également toutes nos prévisions météo détaillées au 3201 sur votre téléphone (1,35€/appel puis 0,34€/mn). ...
Suite aux intempéries survenues depuis le week-end dernier dans le Sud, certains d’entre vous doivent maintenant contacter leur assurance. A partir de quel niveau les dégâts sont-ils pris en compte ?
Il faut savoir que les dommages causés par les événements climatiques rentrent dans la catégorie « dommages aux biens » pour les assurances multirisques habitation, entreprise et automobile.
Le code des assurances explique que « les contrats d’assurance garantissant les dommages d’incendie ou tous autres dommages à des biens situés en France, ainsi que les dommages aux corps de véhicules terrestres à moteur, ouvrent droit à la garantie de l’assuré contre les effets du vent dû aux tempêtes, ouragans et cyclones, sur les biens faisant l’objet de tels contrats ».
Les inondations : un cas particulier
La garantie « tempête et autres évènements climatiques » (comprise dans les « dommages aux biens ») couvre les effets du vent ainsi que les dégâts des eaux (pluie, neige et grêle). Dans le cadre d’inondations, la mairie peut faire une demande d’état de « catastrophe naturelle » auprès de la préfecture, condition nécessaire pour bénéficier d’une indemnisation dans ce cas précis. Il est courant de ne pas trouver de garantie "inondation" dans un contrat ou certaines catégories de dégâts des eaux. Les effets de la marée ne sont, par exemple, jamais pris en compte par les assureurs.
Le vent, une question de force…
Les dégâts dus aux rafales de vents font l’objet d’une précision concernant la vitesse : si les coups de vent « enregistrés ou estimés sur la zone sinistrée ont atteint ou dépassé 145km/h de moyenne sur dix minutes ou 215 km/h en rafales », le sinistre relève alors de la garantie « catastrophe naturelle ». Cependant, c’est au gouvernement de décréter ou non l’état de « catastrophe naturelle » pour activer cette garantie.
La foudre : souvent une option
Les dégâts causés par la foudre peuvent être couverts dans la garantie « incendie », « explosion » ou encore « dommages électriques » selon ses dommages. Cette dernière catégorie n’est souvent pas présente dans les contrats de base, mais doit être souscrite en option.
Quels que soient vos dégâts, la priorité est de contacter le jour même, ou au plus tard le lendemain, votre assureur afin d’engager la procédure sans perdre de temps.
Pour toute demande de certificats officiels d’intempéries, rapports et devis, cliquez ici.
Retrouvez également toutes nos prévisions météo détaillées au 3201 sur votre téléphone (1,35€/appel puis 0,34€/mn).