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Un hiver 2011/2012 très contrasté
Un début d'hiver très doux, fortement pluvieux en fin d'année Avec un excédent de 2,2°C à
Avec un excédent de 2,2°C à l’échelle de la France, ce mois de décembre 2011 a été remarquablement doux (il faut remonter à l’année 2000 pour retrouver un mois de décembre plus chaud) avec des précipitations excédentaires sur une grande partie du pays en raison des flux d’ouest à sud-ouest océaniques perturbés qui ont largement dominé après le 15 décembre.
Les cumuls de pluie sont donc largement excédentaires sur les deux tiers nord du pays. On retiendra le passage de la tempête Joachim les 15 et 16 décembre avec de vents particulièrement violents sur la côte Atlantique et des fortes chutes de neige sur le nord des Alpes (1 mètre de neige tombé en 48 heures sur Bourg-Saint-Maurice)..
Un mois de janvier toujours très doux
Avec un excédent de 1,7°C à l’échelle de la France, le mois de janvier 2012 a été dominé par la douceur. C’est dans le nord et le nord-est du pays que l’excédent de températures a été le plus important. Le 1er janvier on a relevé des températures minimales exceptionnelles supérieures à 12°C à l'aube dans l'ouest. Et malgré un rafraichissement en deuxième décade et le retour de gelées, la fin de ce mois devient même printanier près de la Méditerranée avec 22,5°C mesurés par exemple à Nice le 20. Côté précipitations, elles ont été à nouveau déficitaires : le déficit est de l’ordre de 30% à l’échelle de la France. Seul le Sud-est a tiré son épingle du jeu. L'ensoleillement a été normal mais le vent a soufflé très fort, jusqu'à 200 km/h le 5 janvier au cap Sagro en Corse.
Vague de froid début février puis retour de la douceur
Le mois de février 2012 aura été marqué par une vague de froid intense suivie d’une période beaucoup plus douce à la fin du mois. La pluviométrie aura été très faible et l’ensoleillement généreux sur la plupart de nos régions.
Avec un déficit de - 3,3°C à l’échelle de la France, il faut remonter à 1986 pour avoir un mois de février aussi froid. C’est du sud-ouest au centre-est que le déficit de températures a été le plus marqué avec des températures qui ont plongé vers -20°C du côté de Reims, Mulhouse et Grenoble.
Par ailleurs, des cours d’eau se sont trouvés totalement englacés (l'Ill à Strasbourg) ou en partie gelés (la Loire à Orléans). Ce froid n'a pas non plus épargné le littoral atlantique ni les rivages de la Méditerranée où certains étangs ont gelé, ce qui n'était plus arrivé depuis janvier 1985.
A la mi février, la hausse des températures a été brutale. Dans le sud-est, on a dépassé les 20°C l’après-midi pendant plusieurs jours et des records de températures sont parfois battus avec par exemple 23°C à Sisteron (66) ou bien encore 25°C à Sablières (07) le 25 février.
Avec la prédominance des hautes pressions sur notre pays, le mois de février 2012 a été particulièrement sec sur la France. Le déficit pluviométrique est de l’ordre de 80% à l’échelle de la France ce qui en fait un des mois de février les plus secs de ces dernières décennies : aucune précipitation n'a été enregistrée sur des villes comme Sète, Montpellier, Nîmes ou Nice !
A l’échelle de la France, l’ensoleillement a été largement excédentaire (+46%), la majeure partie du pays bénéficiant donc d’un soleil généreux au mois de février.
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