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Bilan climatique de février 2014
Le mois de février 2014 aura été caractérisé par une grande douceur, des précipitations abondantes et un ensoleillement légèrement inférieur à la normale. On retiendra aussi le passage de plusieurs tempêtes qui auront donné des vents violents et des submersions marines sur nos littoraux. Avec un excédent de 2°C par rapport à la normale, il...
Avec un excédent de 2°C par rapport à la normale, il faut remonter au mois de février 2007 pour retrouver un mois de février aussi doux. Cette C'est dans le nord-est que l'excédent de température est le plus marqué (+3,5°C à Colmar) alors que c'est sur la côte d'azur que les températures se sont le moins écarté de la normale (+0,6°C à Nice).
De rares gelées
Avec la persistance du flux océanique la plus grande partie du mois, les gelées se sont montrées particulièrement rares en plaine. A noter qu'on a observé aucune gelée sur des villes comme Lille, Paris, Nantes, Tours ou Bordeaux, ce qui est exceptionnel pour un mois de février.
Des pluies abondantes et des inondations à l'ouest et dans le sud-est
Avec le défilé de perturbations actives sur la plus grande partie du pays, l'excédent de précipitations atteint 83% à l'échelle de la France en ce mois de février. Les précipitations se sont montrées très abondantes sur les régions de l'ouest ainsi que de la Franche-Comté à la région PACA. A noter que des records de précipitations ont été observées de la Bretagne aux Pays-de-la-Loire:
- Brest : 265,8 mm (ancien record 243,8 mm en 1957)
- Rennes : 140,3 mm (ancien record 116,2 mm en 1972)
- La Roche-sur-Yon : 172,3 mm (ancien record 157,6 mm en 1995)
Suite à ces fortes pluies, crues et inondations ont concerné de nombreux cours d'eau.
La Limagne et le Languedoc-Roussillon sont les seules régions à avoir connu des précipitations déficitaires (13 mm à Clermont-Ferrand et Perpignan, 23 mm à Montpellier)
Un ensoleillement légèrement déficitaire
Malgré le temps perturbé et agité, l'ensoleillement n'est que légèrement déficitaire, de l'ordre de 11% à l'échelle de la France. On observe même des disparités régionales importantes avec un excédent de 28% à Caen en Normandie alors que le déficit atteint près de 50% à Aurillac en Auvergne.
Une série de tempêtes sur nos côtes
Au cours de la première partie du mois, les dépressions actives venues de l'Atlantique ont généré une serie de tempêtes qui ont durement affecté nos côtes, beaucoup moins l'intérieur des terres. Sans être exceptionnel, ces tempêtes ont donné des rafales de 120 à 150 km/h sur les caps exposés. Elles se sont accompagnées d'une très forte houle. Le 5 février, lors du passage de la tempête Petra, on a relevé une hauteur de vague maximale de 19,5 m aux Pierres-Noires, au large du Finistère.
Retrouvez le bilan du mois de février en vidéo présenté par Cyrille Duchesne.
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