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Septembre 2014 : une météo d'exception...

Le mois de septembre 2014 a été caractérisé sur la majeure partie du pays par des conditions météo très agréables avec peu de précipitations, des températures élevées et un ensoleillement généreux. On en viendrait presque à oublier le temps maussade et frais des mois de juillet et août… Les deux épisodes de fortes pluies dans l’extrême sud auront été localement remarquables mais ils sont l’une des caractéristiques du climat méditerranéen à cette période de l’année.

Les conditions anticycloniques et le flux dominant de secteur sud à sud-est, à l’avant d’une dépression située au large du Portugal auront été les principaux acteurs météo d’un mois aux allures estivales. A Brest, on n’avait pas dépassé 22,4°C au mois d’août alors qu’au mois de septembre, cette température a été franchie à 17 reprises… Vous l’aurez compris et sans doute ressenti, dans de nombreuses régions, ce mois de septembre s’est montré plus clément que le mois d’août. A l’échelle de la France, l’excédent de températures est de 1,6°C ce qui place septembre 2014 en 3ème position des mois de septembre les plus chauds de ces dernières décennies après 2006 (+2,8°C) et 2011 (+2,1°C).

Des précipitations records

Sur les régions de l’ouest et du nord-ouest, les précipitations se sont faites extrêmement rares. Des records de faible pluviométrie ont même été battus dans plusieurs régions :

- Rennes : 3,0 mm (ancien record : 4,4 mm en 1997)

- Niort : 4,0 mm (5,9 mm en 1985)

- Melun : 4,8 mm (7,4 mm en 1969)

- Quimper : 5,2 mm (13,4 mm en 1997)

- Rouen : 9,0 mm (ancien record : 16,7 mm en 1977)

- Caen : 9,8 mm (ancien record : 11 mm en 1997)

A l'autre extrémité du pays, des pluies diluviennes se sont abattues dans l’extrême sud de la France sous l’influence de masses d’air chaud et instable venues de Méditerranée. Le Languedoc a été la région la plus touchée avec deux épisodes de fortes précipitations les 17/18 septembre et le 29 septembre. Montpellier a explosé son record de pluviométrie mensuelle avec 362,6 mm contre 293,2 en septembre 2003.

Un ensoleillement généreux.

Si l’on excepte les régions du sud-est, la plus grande partie du pays a profité de très bonnes conditions d’ensoleillement. L’excédent est de l’ordre de 17% à l’échelle de la France mais atteint 30 à 40% sur la façade Atlantique. Des records d’ensoleillement ont même été battus par endroits. C’est le cas à Nantes avec 277 heures de soleil contre 276h en 1997 et La Roche-sur-Yon avec 280h contre 277 h en 1997.