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Saison cyclonique sur l'Atlantique : une année peu active
La saison cyclonique dans l’Atlantique nord a officiellement pris fin le 30 novembre dernier et conformément aux prévisions, celle-ci aura été marquée par une faible activité cyclonique. Le point avec La Chaine Météo.
Selon la définition de l’OMM(Organisation météorologique mondiale), la saison cyclonique commence officiellement le 1er juin pour se terminer le 30 novembre. Cette année il aura fallu attendre le 7 juillet pour voir naitre Arthur, le premier système cyclonique dans le bassin atlantique. La saison s'est terminée ensuite le 28 octobre avec la tempête tropicale Hanna. Cette saison cyclonique se caractérise par une faible activité.
Le nombre de phénomènes tropicaux est ainsi resté en dessous de la moyenne en 2014, avec seulement 9 systèmes nommés (moyenne de 12), dont 6 ouragans (moyenne de 6), et 2 supérieurs à la catégorie 3 sur l’échelle de Saphir-Simpson (moyenne de 3).
Plusieurs raisons peuvent expliquer ce constat.
Tout d’abord, la température des eaux de surface dans la zone de développement des cyclones est restée dans les normes et donc sans excès côté chaleur pour favoriser leur formation.
D’autre part, le fort cisaillement des vents du Golfe du Mexique en direction des Caraïbes a été récurrent cette année, ce qui a été un caractère inhibant pour la formation des cyclones.
Enfin la présence d'air souvent sec et poussiéreux au-dessus de l’atlantique, liée aux vents provenant du Sahara, a empêché la formation des systèmes tropicaux.
Malgré ce calme relatif sur le bassin atlantique, les dégâts provoqués par ces phénomènes tropicaux ont couté au moins 232 Millions de $ alors que le nombre de victimes s’élève à 18.
Trois cyclones ont été particulièrement remarquables :
Arthur, le premier de la saison (début juillet), fût aussi le plus couteux. Bien que « seulement » de catégorie 1, sa trajectoire le long de la côte est-américaine explique les dégâts importants relevés notamment entre Caroline du Sud et Nouvelle-Angleterre aux Etats-Unis, ainsi que dans les provinces maritimes au Canada. Edouard, 6ème phénomène tropical de l’année (début septembre), fut aussi l’un des plus actifs puisqu’il a atteint la catégorie 3. Ayant passé sa vie en mer, son impact a été inexistant. Gonzalo, 8ème et dernier cyclone de l’année (mi-octobre) fut le plus puissant de l’année, ayant atteint la catégorie 4. Son impact a été important puisqu’il a touché successivement les Antilles, les Bermudes avant de se diriger vers le nord de l’Europe sous forme de forte tempête.La prochaine saison cyclonique sur l’atlantique débutera officiellement le 1er juin 2015