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Canicule et humidité : plus difficile à supporter qu'en 2003
La canicule qui concerne la France en cette fin de mois de juin est exceptionnelle par son intensité, son étendue et sa précocité. Elle arrive néanmoins derrière celle du mois d'août 2003 qui avait duré pas moins de 12 jours. Avec une humidité de l'air plus importante qu'en août 2003, la chaleur est parfois plus difficile à supporter.
Un contexte météorologique différent
En août 2003, un énorme anticyclone de blocage recouvrait toute l'Europe de l'ouest et l'Europe centrale avec une advection d'air très chaud et très sec venu en droite ligne du Sahara. La majeure partie de la France a subi des températures inédites avec de très nombreux records battus. On a relevé jusqu'à 40°C en Bretagne et 44°C à Conqueyrac dans le Gard. Pour autant ces fortes chaleurs ont été observées avec un air particulièrement sec (10 à 30% d'humidité relative sur les 3/4 du pays).
En ce mois de juin 2019, on a à la fois une advection d'air très sec en provenance d'Afrique du Nord mais elle se combine avec un flux de sud-sud-ouest plus humide en provenance de l'Atlantique car l'anticyclone est moins puissant qu'en 2003 et la France se situe en bordure ouest de l'anticyclone. Résultat, les taux d'humidité sont plus importants avec 30 à 50% d'humidité relative sur la partie Est du pays et 50 à 75% d'humidité relative entre les côtes atlantiques, le bassin parisien et les Hauts-de-France.
Températures ressenties : plusieurs paramètres à prendre en compte.
Ainsi, la température ressentie avec un taux d'humidité important est plus élevée que celle affichée sur les carte de prévisions. Aussi d'autres paramètres doivent être pris en compte dans le calcul de la température ressentie : l'ensoleillement mais aussi la vitesse du vent. Nos prévisions météo intègrent d'ailleurs tous ces paramètres pour établir les températures ressenties des différentes villes de France.