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Bilan Printemps 2020 : le 2ème plus chaud en France
Le printemps météorologique s'est achevé le 31 mai. Il aura été atypique avec une grande prédominance de conditions anticycloniques avec un flux continental très sec et doux. Ainsi, il arrive en deuxième position des printemps les plus chauds jamais enregistrés en France, après le printemps 2011, et se caractérise par un ensoleillement record entre les Hauts-de-France et le Grand-Est.
Des températues élevées
Avec un excédent de température de l'ordre de 1,7°C en moyenne sur la France sur les 3 mois de mars, avril et mai, ce printemps 2020 est donc exceptionnellement doux puisqu'il arrive en deuxième position des printemps les plus chauds après 2011 (+2,0°C) et juste avant 2007 (+1,6°C). Le mois d'avril aura été particulièrement chaud avec un excédent de l'ordre de 3°C sur la France ; il arrive en 3ème position des mois d'avril les plus chauds après avril 2007 et avril 2011.
Ce mois de mai est le douzième mois consécutif avec une température moyenne mensuelle supérieure à la normale, ce qui est inédit depuis le début du XXème siècle.
Des précipitations déficitaires au nord et à l'est
Avec la prédominance des hautes pressions sur les Iles Britanniques et l'Europe Centrale, le flux de nord-est dominant a apporté un temps durablement sec sur le nord et l'est de la France. Les épisodes de mauvais temps avec des précipitations ont été très peu nombreux. Le déficit pluviométrique atteint 20 à 40% de la Bretagne aux Hauts-de-France et du Grand Est à l'Auvergne-Rhône-Alpes. En revanche la partie sud-ouest de la France et une partie des régions proches de la Méditerranée ont connu un temps plus arrosé avec des dégradation pluvio-orageuses plus fréquentes et surtout plus actives. On observe un excédent pluviométrique de l'ordre de 50% sur des villes comme Bordeaux et Nice.
Un ensoleillement record des Hauts-de-France au Grand-Est
Pour la première fois en 70 ans de mesure, l'ensoleillement sur l'ensemble du printemps est plus élevé sur les plages du Nord (800 h de soleil au Touquet) que sur la côte d'azur (680 heures). Cela s'explique par les hautes pressions sur le nord de l'Europe et le vent de nord-est très sec sur la partie nord de la France. Au sud, l'ensoleillement était moins elevé en raison d'une masse d'air plus instable et un ciel globalement plus nuageux.
Au nord de la Seine l'excédent d'ensoleillement est remarquable et souvent proche de 50% des Hauts-de-France à l'Alsace avec de nombreux records battus. En allant vers le sud, l'excédent d'ensoleillement se réduit avec même des valeurs proches de la normales du sud de la Nouvelle-Aquitaine et de l'Occitanie à la région PACA.