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Une vague de chaleur intense et durable au sud, historique en Bretagne.
Alors que les incendies font rage en Gironde, l'Ouest de la France se met à respirer un peu mieux après la journée suffocante du 18 juillet durant laquelle de nombreux records mensuels et absolus ont été pulvérisés. Pour autant, la canicule n'est pas terminée et ce mardi c'était au tour du Nord de la France de connaître des températures exceptionnelles.
La France connaît une nouvelle vague de chaleur depuis le lundi 11 juillet, remarquable par sa durée dans la moitié sud. La station d’Albi (Tarn) enregistre ce mardi 19 juillet son 10ᵉ jour avec une température supérieure à 35°C, se rapprochant du record mesuré au cours du terrible mois d’août 2003 qui avait duré 12 jours consécutifs. Des records mensuels de températures ont également pu être battus près du littoral méditerranéen avec jusqu’à 41°C relevés dans l’Hérault durant la journée du vendredi 15 juillet.
Dans un premier temps concentrées sur la moitié sud, les masses d’air brulantes sont remontées ce lundi le long de l’arc Atlantique, poussés par une dépression présente sur le Golfe de Gascogne. Les 40°C ont été franchis de la Nouvelle Aquitaine à la Bretagne en passant par les Pays de la Loire.
Sur ces deux dernières régions, cette journée de lundi a été historique d’un point de vue climatologique. Au total, près 108 records absolus et 123 records mensuels sont battus depuis le début de cette canicule. Près de 13 % des stations météo du parc français ont été concernées par ces valeurs qui n’avaient encore jamais été mesurées. À titre d’exemple, le record absolu de la ville de Brest, vieux de 73 ans, a été allégrement dépassé en s’établissant désormais à 39,3°C contre 35,2°C initialement.
Cette canicule a été de courte durée sur le Nord-ouest. Les fortes chaleurs concernent ce mardi le Nord et le Nord-est du pays. C’est au tour de l’Île-de-France et des Hauts-de-France de connaître des valeurs proches de 40°C. Ces températures sont exceptionnelles et ne se sont produites que 2 fois en 150 ans à Paris-Montsouris. Pour autant, elles ne sont pas historiques et resteront moins élevées que les 42,6°C observées le 25 juillet 2019.