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Qatar : pic de pollution de l'air pour la coupe du monde de foot
Les conditions météo n'évoluent pas beaucoup d'un jour à l'autre au Qatar, avec des températures qui se sont stabilisées autour de 28°C. Mais la qualité de l'air est dégradée en raison de particules de sable soulevées par le vent, ce qui est fréquent à cette époque de l'année.
Les prévisions météo sont favorables pour la poursuite de la coupe du monde de foot au Qatar en raison de températures désormais respirables, stabilisées autour de 28 à 29°C en journée, mais restant bloquées autour de 20°C la nuit. Ces chaleurs sont supportables et devraient permettre de ne pas avoir recours à trop de climatisation. Ainsi, pour le match d'ouverture, les spectateurs s'étaient même plaint d'avoir "trop froid" en raison d'une climatisation excessive.
Un temps stable mais de l'air pollué
Aussi loin que portent les prévisions météo, le temps reste stable et sec au Qatar, dans tous les stades accueillant les différents matchs. Les températures resteront proches de 20 à 22°C les nuits et de 28 à 29°C le jour. Un léger vent permet de ventiler cet air chaud, avec un ressenti proche de 31°C tout de même. En revanche, ce vent modéré, soufflant aux alentours de 30 à 40 km/h de l'intérieur désertique du pays, soulève les poussières et les sables, ce qui rend l'atmosphère "brumeuse".
C'est d'ailleurs en automne et en hiver, à partir de la fin octobre, que la qualité de l'air est la plus mauvaise dans cette région du globe. En effet, de l'air plus froid en altitude forme un couvercle au-dessus du désert, limitant le brassage des basses couches atmosphériques, qui restent alors empoussiérées.
Ainsi, à Doha, la capitale, cette qualité de l'air présente actuellement un mauvais indice de 4/6, dont les particules fines et les poussières sont les principaux responsables (PM 2,5 et PM 10). L'évolution pourrait même se dégrader encore davantage la semaine prochaine en raison du vent et de l'absence d'averses.
Les autorités sanitaires conseillent de porter un masque pour les personnes les plus sensibles, car la concentration de particules fines est près de deux fois supérieure à la limite recommandée par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé).