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Bulletin allergo-pollinique du mercredi 4 juin : risque pollinique élevé sur fond d’orages avec des pollens de graminées qui dominent
Graminées en force et météo instable : ce mercredi 4 juin, le risque allergique grimpe en flèche sur une large partie de la France, malgré les orages au sud-est. Focus sur les régions les plus exposées et les bons réflexes pour se protéger.
La météo fait le grand écart entre orages violents et ciel bas pour ce mercredi qui s’annonce comme une journée à risque pour les allergiques, avec en tête les graminées, omniprésentes dans l’air et redoutablement irritantes pour les voies respiratoires.
Graminées : la pleine saison bat son plein
Chaque printemps, c’est le même scénario : les graminées — ces herbes sauvages ou cultivées (blé, seigle, ray-grass...) — libèrent des milliards de grains microscopiques dans l’atmosphère. Très légers, ils voyagent au gré du vent sur des dizaines de kilomètres. Cette semaine, leur présence est particulièrement marquée dans plusieurs régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Occitanie, Grand Est, Nouvelle-Aquitaine, Centre-Val de Loire et Pays de la Loire affichent toutes un niveau 3 (élevé) de concentration. Les graminées sont les pollens les plus allergisants d’Europe. Leur pouvoir irritant s’exerce aussi bien en zone urbaine qu’à la campagne. Et la météo agit comme un amplificateur : si les pluies orageuses nettoient temporairement l’air, elles laissent derrière elles chaleur et humidité — deux facteurs idéaux pour la remise en suspension des pollens.
Orages au sud-est : soulagement provisoire pour les allergiques
Des pluies abondantes et parfois de la grêle s’abattent ce mercredi de la région Rhône aux Alpes jusqu’à la Provence. Ces orages plaquent les pollens au sol, offrant un répit bienvenu… mais éphémère. Car dès que les éclaircies reviennent, les grains de pollen remontent en flèche dans l’atmosphère. À l’ouest, le ciel reste chargé, mais plus calme : entre Bretagne, Pays de la Loire et Normandie, l’air se fait plus respirable grâce à un temps frais et humide, peu propice à la dispersion pollinique.
Outre les graminées, d'autres pollens sont détectés ponctuellement. Le chêne, le cyprès, le plantain et le tilleul circulent à faible dose, principalement en Méditerranée et en Corse.
Pentecôte : un répit en vue… avec quelques pièges
La fin de semaine s’annonce plus fraîche, notamment au nord de la Loire, où les températures chutent et le vent se lève. Ce changement de temps pourrait calmer temporairement le jeu côté pollens. Mais attention : vendredi est classé rouge sur les routes à l’échelle nationale. L’affluence attendue, notamment vers les zones côtières ou rurales, pourrait multiplier les expositions au pollen en déplacement, même sous un ciel plus clément.
Bons gestes : mieux vivre avec les pollens
Pour limiter les réactions allergiques :
Évitez les balades après un orage : c’est là que les pollens repartent à la hausse.
Rincez-vous les cheveux le soir, aérez votre logement tôt le matin ou tard le soir.
En cas de symptômes persistants, n’hésitez pas à consulter : traitements locaux ou antihistaminiques peuvent soulager efficacement.
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Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.