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Bulletin allergo-pollinique du mercredi 28 mai : risque allergique en nette hausse au sud, répit passager au nord avant un long week-end sous haute vigilance
Ce mercredi 28 mai, la France est coupée en deux entre humidité automnale au nord et chaleur estivale au sud avec une configuration pollinique très contrastée. La chaleur du pont de l’Ascension risque d’intensifier les émissions de pollens, notamment de graminées.
Le nord : pluie bénéfique et concentrations limitées
Dans les régions situées au nord de la Loire, les précipitations parfois soutenues, le ciel nuageux et un vent d’ouest actif offrent un soulagement temporaire aux allergiques. Les concentrations de pollens y restent faibles à modérées. Sur les Hauts-de-France, l'Île-de-France ou dans le Grand Est, la pluie limite nettement la dispersion atmosphérique. Les graminées, pourtant déjà présentes à un niveau modéré, voient leur impact réduit par cette météo humide. Attention cependant à la Lorraine, où des averses orageuses attendues en fin de journée pourraient temporairement relancer la diffusion des pollens en fin d'épisode.
Au sud : soleil, chaleur... et explosion des graminées
Le sud du pays, baigné de soleil et affichant des températures proches ou supérieures à 30°C, voit au contraire les concentrations polliniques atteindre des niveaux élevés, voire très élevés pour les graminées, notamment en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse et Occitanie. Ces pollens très allergisants dominent nettement la scène aérobiologique et provoquent des symptômes marqués chez les personnes sensibles : rhinites, conjonctivites, crises d’asthme. On note aussi une présence accrue des pollens de chêne et d’oseille dans ces mêmes régions. En revanche, les pollens d’arbres printaniers comme le bouleau ou le frêne sont en net déclin, ce qui marque le basculement vers la saison estivale.
Pont de l’Ascension : vigilance renforcée avec le pic de chaleur
Dès jeudi, et surtout vendredi et samedi, la chaleur va s'intensifier sur l’ensemble du pays. Ce pic de chaleur va fortement favoriser la pollinisation des graminées sur tout le territoire, même dans les régions aujourd’hui épargnées par la pluie. L’accumulation de chaleur et l’ensoleillement favoriseront une diffusion plus massive des grains dans l’air, avec un risque allergique en nette hausse y compris dans les régions centrales et atlantiques.
Vous l'avez compris, il s'agit d'un répit temporaire pour le nord, mais une vigilance à renforcer partout à l’approche du pont de l’Ascension. Les pollens d’été, eux, ne prennent pas de vacances.
Conseils pour les allergiques
Évitez de sortir aux heures les plus chaudes et venteuses dans les zones à risque élevé.
Rincez-vous les cheveux le soir et aérez votre logement tôt le matin.
Ne faites pas sécher votre linge à l’extérieur en période de fort pollinisation.
Consultez votre médecin en cas de symptômes persistants ou sévères.
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Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.