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Épisode de forte chaleur de mercredi à vendredi, jusqu'à 37°C dans le sud-ouest

Par Cyril WUEST,
mis à jour le

Une nouvelle bouffée d’air chaud s’apprête à remonter sur la France cette semaine, à partir de mardi. Si la durée de l’épisode semble limitée dans l’ouest, la situation pourrait se prolonger dans l’est du pays, laissant planer un risque de vague de chaleur, voire de canicule.

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La France s’apprête à vivre un nouvel épisode de fortes chaleurs entre mardi et vendredi ou samedi prochains selon les régions, sous l’influence d’une configuration météorologique bien connue et récurrente : une goutte froide positionnée au large du Portugal. Ce système dépressionnaire va agir comme une véritable pompe à chaleur, aspirant de l’air chaud venu du Sahara jusqu’à nos latitudes.

Premier épisode de forte chaleur de cette année

Cet épisode de forte chaleur concernera l’ensemble du pays, avec un pic d’intensité attendu entre mercredi au sud-ouest et vendredi sur l'ensemble du pays. Les régions du sud-ouest seront une nouvelle fois en première ligne avec des températures maximales qui pourraient dépasser les 35°C localement. On parlera alors d’un pic de forte chaleur, à la fois bref et intense. Entre mercredi et vendredi, les températures se situeront parfois plus de 10°C au-dessus des normales de saison avec 37°C à Bordeaux mercredi contre 25°C en cette période de l'année, ou bien 34°C à Paris contre 23°C.

Températures maximales cette semaine © lachainemeteo

Cependant, l’évolution au-delà de vendredi et surtout samedi reste plus incertaine. Si des orages font baisser les températures sur l’ouest de l'hexagone jeudi, la chaleur s'accentuera au contraire sur les régions de l’est et du centre-est. Dans ces zones, une vague de chaleur pourrait s’amorcer si les températures élevées se maintiennent plusieurs jours d’affilée, avec des nuits également très douces, voire tropicales entre Toulouse et Lyon par exemple.

Indicateur thermique national © lachainemeteo

Dans ce contexte, le terme de canicule n’est pas exclu, mais il reste prématuré à ce stade. Pour qu’un tel seuil soit franchi, il faudrait que les températures maximales et minimales dépassent les seuils départementaux durant au moins trois jours et trois nuits consécutifs. La surveillance s’intensifie donc sur les régions les plus exposées, notamment entre le Lyonnais, la vallée du Rhône et l’Auvergne.

Une chose est sûre : ce nouvel épisode de chaleur confirme la précocité et la récurrence des périodes chaudes sur le territoire en ce début du mois de juin, qui s'inscrit dans une tendance chaude comme évoqué dans notre tendance saisonnière.

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